lundi 8 novembre 2010

Le courrier du coeur des Pousseux de pucks !



LE COURRIER DU CŒUR



La Ligue des Pousseux de Puck (LPP) a toujours su innover et nous avons été des précurseurs dans plusieurs domaines : on le sait déjà!


Cette année, votre éditorialiste préféré vous propose une nouveauté : LE COURRIER DU CŒUR… qui vous distraiera de la formule traditionnelle de l’éditorial. Ainsi , vous pourrez me soumettre des situations douloureuses que vous devez affronter, sur la glace ou en dehors, des problématiques vécues et je les traiterai avec la nouvelle unité spéciale que je mettrai sur pied pour analyser et suggerer des pistes de solution.






Voici donc deux cas délicats (ca-ca) qui ont été soumis…






Cas 1


Je joue au hockey dans une ligue de garage depuis quelques années, ce qui me permet de décanter de mon métier de chef-mécanicien dans une importante entreprise de transport… Mon patron joue dans la même ligue… Jusque là, pas de problème. Là où ca se complique, c’est qu’il partage le même vestiaire et plus encore, il s’installe tout juste voisin de moi… Cette situation n’est pas sans créer une certaine gêne au moment de se déshabiller car il se trouve que je suis mieux ‘’amanché’’ que lui… et je crains que cela puisse avoir une incidence négative sur mon emploi…on sait jamais…. Que faire???






Cher rafistoleux d’autobus,


Je comprends votre profond malaise… et je pense que vous devez affronter la`situation ‘’à bâtons élevés’’, disons..


Vous avez avantage à être poli, avenant, prévenant avec votre patron. Par exemple, débouchez-lui une bière après le match, offrez-lui de l’essuyer lorsqu’il sort de la douche… aidez-le à ranger son équipement dans son sac… puis transportez-le jusqu’à sa voiture… rappelez-lui ses beaux jeux du match, sa finesse, et la rapidité de ses poignets et vous verrez vite le résultat. Bonne chance et bon têtage!


NB En cas de complication, dans l’optique où vous êtes aussi ‘’amanché’’ que vous le dites, il y a des postes ouverts au 281…






Cas 2


Je suis gardien de buts dans une ligue de garage. Il y a un joueur de l'équipe adverse qui vient presque s’asseoir sur moi dans les attaques massives (et je ne parle pas de celui qui travaille pour la ville…) : bâti plutôt large, il m’obstrue la vue, gêne mes mouvements et me dit des obscénités genre ‘’mon gros crisse’’…


Je pourrais le repousser, lui en kâlisser un dans le gras de jambe, me direz-vous… Le problème, c’est qu’il est riche… gros commerce, gros char etc…


Comment gérer cette pénible situation???





Cher gardien frustré,


La solution m’apparaît bien simple : parlez-lui de vos problèmes avec votre char… Il va vite déguerpir!






Voilà pour cette première de votre Courrier du Cœur. N’hésitez pas à transmettre vos problèmes et notre équipe vous proposera une solution, soyez-en assuré(e)s.






Note : si vous croyez entendre des petits cris clairs durant les matches, ne développez aucune inquiétude quant à quelque déviance homosexuelle ou autre : c’est tout simplement que le joueur qui les exprime se prénomme Catherine, Shannie ou Julie.


L'art du roman


L’ART DU ROMAN…



J’éprouve beaucoup de plaisir dans mon cheminement académique à l’UTA (université du troisième âge à l’UQTR) où je me suis inscrit à un cours intitulé : Raconter des histoires… On y étudie l’art du roman depuis Rabelais, comment l’humain arrache le monde à la banalité du quotidien, à l’insignifiance de la condition humaine (la mort, le destin etc…)


Au Québec, pas besoin de lire McLean ou attendre les pontes de nos romanciers pour illustrer le ‘’tout autre’’ et colorer l’incolore! La Commission Bastarache nous offre le meilleur spectacle en ville, une intrigue bientôt élevée au rang de chef d’œuvre, et tout ca sans même l’imaginaire débridé d’un romancier… à en faire pâlir la Comedia del Arte et toutes les barcaroles de Venise.


PERSONNAGE 1 : Appelons-le Bellemare.


Un genre de caractériel, à l’émotivité plus ou moins contrôlée. Décu d’avoir raté son égo-trip politique (deux fois plutôt qu’une), il s’investit d’une mission divine de redresseur de torts. Il n’est pas méchant, mais peut parfois se raconter des histoires…



PERSONNAGE 2 : Surnommons-le Charest


Un gars que je pense correct. Ambitieux, il a atteint l’échelon maximal d’une carrière politique et vit pleinement son état. Mais comme le pouvoir use, surtout après 2 mandats, la corruption a gagné son entourage immédiat, bien malgré lui!


Quand un gars occupe la chaise du haut, il échappe forcement des informations sur ce qui se passe dans les échelons inférieurs… et peut même être joyeusement manipulé sans s’en rendre trop compte.



PERSONNAGE 3 : Mettons qu’on le baptise Fava…


Un boulimique de la piasse, RICHE (par conséquent influent). Comme les rats dans les égoûts : on ne les voit pas mais on sait qu’ils sont là et font tout un travail! Il opère dans l’ombre et sait quelle ficelle tirer, quand et comment.


Il a des tics, mais pas d’éthique….



PERSONNAGES 4 : Quelques bouffons sans envergure…genre Tétreault…


Ils ont réussi à s’infiltrer dans l’appareillage politique souvent comme attachés ou serviteurs quelconques et une fois la sécurité d’emploi assurée, on les voit affublés de diverses tâches ‘’politiques’’ selon les époques et les dirigeants.


Souvent, les faiseurs de commissions des 1, 2 ou 5.






PERSONNAGES 5 :   on les appellera souvent ‘’sous-ministres’’, des genres de sous-préfets, qui eux, DÉTIENNENT LE VRAI POUVOIR. Puisqu’ils sont les connaisseurs du système, ils dessinent les projets et les politiques qu’ils mettent dans la bouche de ministres habituellement incompétents et peu préparés.


On les appelle des technocrates et se situent au carrefour du fourmillement des 5 types de personnages exposés ici.






L’ensemble, quoiqu’habituellement en équilibre, n’en présente pas moins des zones de fragilité. Par exemple, dans le cas actuellement vécu à Bastarache, il aura suffi que le personnage 1 saute une coche pour déplacer l’ensemble des pions (comme lorsqu’on accroche impunément le plateau de Scrabble durant un match!).


Dans ce scénario, le 3 n’hésitera pas à mentir à tour de gueule pour se blanchir… Le 2, sans pour autant cacher la vérité, la biaisera peut-être pour protéger son statut et sauvegarder l’ensemble de l’édifice… d’autant plus que beaucoup d’éléments lui échappent… Autant pour le 1 que le 2, par exemple, à la question ‘’connaissez-vous Untel? », la réponse pourra varier selon que c’est son copain de pêche ou un gars qui vient de frauder 500 citoyens….






Les 4 ajusteront leurs témoignages aux consignes recues et les 5, derrière les grands bureaux, regarderont aller tout ca, sourire en coin, comme une petite distraction en attendant de changer de ministre (!) et continueront de détenir le vrai pouvoir.


Les résultats de la Commission, si vous voulez mon avis (et même si vous ne le voulez pas) : AUCUN! Lorsque le dernier témoin sera passé au four, l’actualité changera de cible et personne ne se préoccupera du rapport. Lorsque vous avez assisté à un combat de boxe, lirez-vous le compte rendu qu’on en fera dans quelques semaines????


En conséquence de ce qui précède, je suis en désaccord au fait qu’on veuille investir autant de fonds publics dans un projet de nouveau colisée à Québec et vous laisse deviner pourquoi….

vendredi 10 septembre 2010

RRREAL MEN PLAY HOCKEY






Boston : une ville magnifique. Ville d’histoire et de culture (comme TR…), et ville de sports : les Bruins, les Celtics, les Red Sox, les Patriots, les Rev’s (soccer) etc… J’étais donc a Boston , avec ma fiancée, question d’assister à un des rares spectacles de Donna Summer, une icône de la musique rock américaine.


Nous étions attablés à une terrasse de Newburry Street lorsque se présenta à notre table une créature plutôt remarquable : une jeune bipède, humanoïde en masse (et en enclume), plutôt blonde, les formes proéminentes et bien sablées, des yeux dont on eût cru que l’encre avait été puisée dans la mer, une bouche, des lèvres à goût de miel, à saveur d’éternité (les autres se laissant deviner…).


La dite créature portait un t-shirt noir moulant, orné de petits diamants sur la poupe, des shorts en denim qui couvraient une cuisse ferme comme un bandage d’adolescent, se prolongeant (les cuisses) en des jambes sculptées-main et dignes de recevoir le tronc de la déesse Aphrodite.


Elle s’approcha de notre table et sa question tomba comme la dernière note de l’harmonica de Mike Rheault :


‘’Somme tigne tou drrringgne???’’






Je pense bien que ma fiancée sentit mon malaise et se porta à mon secours :


‘’Tou bire onne tappe, plize’’


avant de m’entourer d’un regard noir et glacial comme un corbillard…






Lorsque la nymphe nous apporta nos consommations, je me risquai à lui demander :


‘’Ouère arre iou fromme??’’


-‘’Fromme Rouchia’’ répondit-elle.






Je ne manquai pas de lui souligner que nous étions unis par le hockey, puisque plusieurs Russes viennent en Amérique . Ce a quoi elle me servit cette réponse (je cite textuellement) :


‘’In Rouchia, they say that rrreal men play hockey…’’


Vous avez entendu??? LES VRRRAIS HOMMES JOUENT AU HOCKEY.


C’est assez clair, il me semble…






T’as beau jouer du piano, pelleter des nuages, faire des rimes, faire ta couture, laver tes tasses, baisser ton couvert, changer le petit, nettoyer la litière, faire l’épicerie, acheter des fleurs, etc…, si tu ne joues pas au hockey comme un vrai homme, t’es pas winner….






J’en ai conclu que les femmes russes aiment les vrrrais mâles qui suent, qui ruent, qui puent, qui font des passes su’a palette, qui shootent dans ‘slot, qui forecheckent, crosscheckent et SCORENT…


Et je regardai ma fiancée avec un de ces silences bourquiens, c'est-à-dire un silence qui parle….






Je crois bien que ma fiancée a perdu définitivement le goût des poupées russes (et le goût de s’emboîter!) et moi, je remets en question mon inscription au cours d’histoire de l’art au Moyen-Age et plutôt continuer à SCORRRER.






Votre éditorialiste préféré


JG Dubois


vendredi 20 août 2010

Le rêve de notre édito !!



Déjà le début d’une autre saison pour la LPP, la 21e , fleurie des plus belles intentions, porteuse des plus fécondes espérances… Même Roger projette de participer à plus de 50% des matches…


Lors d’une réunion estivale des Pousseux, j’ai été pris à partie par quelques athlètes, notamment monsieur Poisson, monsieur Lamothe, monsieur Vigneault et monsieur Blanchette (la bombe de Pointe-du-Lac).


Je leur ai candidement fait part de ma décision d’accrocher mes patins, une décision prise déjà 5 fois au moins…! Je leur expliquais que, le jour où tu as plus d’habileté à faire tournoyer un baton vers les estrades que maîtriser la rondelle, le jour où les adversaires s’appliquent à ne pas te déborder trop vite de crainte que tu prennes froid et attrape un rhume où une ambulance et un curé doivent rester de faction dans un rayon de 10 kilomètres de l’aréna, ce jour-là donc, le moment est venu d’échanger les patins pour des pantouffles de phentex, boire du thé vert pour pisser drette, prendre plus de temps auprès de ta future veuve et consacrer ton encre à ton rôle d’éditorialiste et imprésario…


Les quatre chacals sus-mentionnés se sont alors ligués pour démolir mon argumentaire et me démontrer l’importance de mon rôle dans la ligue… Il est connu que le bipède humain s’auto-évalue en se comparant : il s’attribue une note de succès en fonction du score le plus bas… Ainsi, selon les mêmes énergumènes, mon retrait viendrait perburber la base d’évaluation du groupe, ceci pouvant générer des effets désastreux auprès de certains joueurs.


Selon monsieur Lamothe, je pourrais être tenu responsable de certains drames humains… Prenons Yves Blanchette : il a pris l’habitude de foncer de mon côté (plutôt que du côté de Claude Tousignant..) lorsqu’on s’affronte… Ma présence lui insuffle donc une dose de confiance en lui-même qui a des effets hautement positifs dans l’ensemble de sa vie familiale, sociale et professionnelle… Supposons maintenant qu’on me remplace par un autre défenseur jeune, talentueux qui lui opposerait une vive résistance : ceci pourrait avoir effet, selon les sbires sus-cités, de miner sa confiance, égratigner son self-concept, perturber son timing cérébro-kinésiologique avec des conséquences désastreuses telles dégénérescence d’énergie au travail (et rejet par Marmen), aphasie des fonctions biologiques vitales, ramolissement cérébral, érections décroissantes en quantitié et en fermeté, possibilités d’erreurs fatales de pilotage, etc….. la mort quoi!


Et c’est à ce moment-là que j’ai eu une VISION… comme St-Paul sur le chemin de Damas (moi c’était plutôt Jean-Guy dans le rang Missouri…).


Oui oui, une vision : je me trouvais au centre-ville de Trois-Rivieres, rue des Forges et là, j’ai vu un Yves décharné, les hardes en lambeaux, écrasé en face du Carlito, la barbe hirsute, le regard hagard, sans abri, sans emploi, abandonné, ignoré, un déchet, un immondice, une ruine, une crotte, hideux et vermineux. Et je me disais que si l’argent n’a pas d’odeur, la pauvreté en a toute une!


Et tout ca parce que j,avais abandonné l’équipe???


Dans la même vision, j’ai vu monsieur Vigneault, accroupi à la porte du Péché Originel (dont il fut copropriétaire avant dêtre évincé), lui aussi devenu clochard, écrasé, boueux, crasseux, suppliant son ancien collègue Mario Beaumier de lui donner un peu de change pour acheter un fruit.


Puis, ah non! Ah non! Pas lui! Michel Rheault, l’homme aux six magasins, vêtu d’un vieux t-shirt jauni de REMAX, balafré, purulent, coiffé d’une vieille calotte crasseuse portant le logo CASE, soufflant dans un vieil harmonica rouillé et répétant sans cesse ‘’SOLO’’…’’SOLO’’….


Puis plus loin, devant le Faste Fou, là où se trouvait jadis le terminus des Autobus Carrier, croyez non ou le, Normand Hélie, en plein bad-trip, focusé sur un coach de Bell Horizon stationné devant le Bourg du Fleuve….et juste à côté de lui, Marion Lamothe occupé à replacer la petite roulette d’un vieux briquet BIC trouvé dans une poubelle chez Illico.


Et je ne parle pas d’un autre groupe de sans-abris, bivouaquant autour d’une poutine froide, des gars qu’il me semble avoir déjà vus à l’aréna de Bécancour et dont je parlerai sans doute plus tard.


Suite à cette étrange et bouleversante vision, j’ai vécu deux nuits misérables. C’est curieux de constater que c’est lorsqu’on a les idées noires qu’on passe des nuits blanches…


Bouleversé, ému, remué, secoué, traumatisé par cette illumination, je me suis senti désemparé, comme un morpion qui se retrouverait inopinément dans le slip d’un eunuque imberbe endormi dans son spa.


Et je me suis retrouvé hanté par un vertigineux sentiment d’imputabilité, de culpabilité, un peu comme un condom troué, un peu comme le morpion de tout à l’heure qui se retrouverait dans le calecon de mère Theresa…


Et, voulant ne jamais être enseveli dans le terreau stérile de la honte et de l’ignominie, je vais peut-être entamer la 21e saison de la LPP….


Votre éditorialiste, JGD

note du metteur en ligne :  Comme Dominique Michel notre Jean-Guy nous annonce chaque année que ça sera sa dernière mais à l'automne l'envie d'un autare bye-bye lui reprend !!

Be the welcome mon Jean-Guy


dimanche 14 mars 2010

TRANCHE DE VIE…


TRANCHE DE VIE…

Mes fidèles lecteurs depuis quelques années déjà, se souviendront que j’ai démontré que nous, les Pousseux de Puck, formions un véritable microcosme, une sorte de miroir de la société, avec sa diversité et les comportements usuels des bipèdes la composant.


Dans notre société occidentale, un phénomène est apparu dans les dernières décennies : celui des coming out…(qui ne signifie pas ‘’venir dehors’’ ou ‘’baiser sous les étoiles’’ comme pourrait le penser un de nos cerbères….) Qui n’a pas un petit secret bien gardé dans un repli lointain de son cœur??? Hein??? Une petite erreur enfouie, un petit travers inavouable??? Hein??? Et un beau jour, l’occasion se présentant, on cède sous la pression et on sort le cadavre du placard… Avec fracas! Advienne que pourra!


Faut que je vous raconte que, lors du match du 21 février, on a assisté à un de ces
coming out … et même plus, un coming out collectif!
Bien malgré moi (…), j’en ai été l’instigateur… Nous revenions au vestiaire après le match et j’ai subi une petite détonation anale involontaire et subreptice dont la sonorité a atteint l’oreille de mon voisin de banc, Daniel Desilets.


Reaction immédiate d’icelui, inquiété davantage par les supposées émanations olfactives habituellement associées à la déflagration.


Et là, mes amis, dans un de ces moments que l’on appelle tranches de vie, j’ai fait mon coming out…


DEPUIS L’AGE DE 12 ANS ENVIRON, JE VIS AVEC CE


PROBLEME : J’AI DE L’AIR DANS MES SELLES. VOILÀ.


Il aura fallu que je fasse cette effroyable confession pour que d’autres, dans le vestiaire, avouent vivre eux aussi avec le même problème. Même mon voisin Désy (oui oui), puis le mécano Jean-Yves, puis monsieur Lamothe (un homme aussi respectable, c’est incroyable) et d’autres encore. Sans compter que dans l’autre vestiaire, des confrères vivraient le même drame… Par exemple, il m’est arrivé d’entendre (et humer) des vents suspects provenant du popotin de mon ami Beaudet.



Vous savez, mes amis, c’est une grande libération de crever l’abcès, d’éventer (c’est le cas de le dire) un gros secret gênant… C’est aussi libérateur de savoir que d’autres partagent le même handicap. Et peut-être cela permettra-t-il d’organiser, pour les Pousseux, des sessions de gestion des flatulences… Ceci me permettrait de régler des comptes avec ceux (et surtout celles) qui m’ont toujours généreusement vilipendé à chaque déflagration intime.


Pour les intéressés à la prochaine session de gestion des flatulences, vous pourrez vous inscrire auprès de Daniel Désilets ou Sylvain Poisson.







TIGER





Dans un autre ordre d’idées, Tiger Woods poursuit à grands frais une thérapie afin de contrôler son hyper énergie sexuelle. J’en discutais avec les membres des Pousseux et j’en ai conclu que ditles joueurs qui sont en premières noces ne semblent pas vouloir envisager une telle thérapie et ils mentionnent que ce n’est nullement une question de coûts…


Ca me fait bien rire, toute cette kermesse… Tiger n’est sans doute pas le seul à ne plus supporter la présence de son épouse dans le lit lorsqu’il fait l’amour….. Pas question pour moi de fréquenter cette clinique, n’étant nullement gêné de pouvoir faire l’amour 2 fois de suite : une fois l’été et une fois l’hiver! Et quand je pense à ce malheureux bandeur de Tiger, j’en conclue que, parmi les objets pouvant accentuer l’excitation chez la femme, la BMW série 3 se classe très bien…






En terminant, vous n’oublierez pas que notre super Gala du 20e se tiendra le samedi 1 mai, à l’Auberge Godefroy sous le thème


EXCELLENCE ET TRADITION





Votre éditorialiste unique et préféré


JGD

lundi 1 février 2010

PROGRAMME DE CONFÉRENCES



PROGRAMME DE CONFÉRENCES




Permettez-moi, dans un premier temps, un léger supplément à un récent texte sur le bonheur… Il s’agit d’une pensée de l’ineffable auteur français Jules Renard :


-Il ne suffit pas d’être heureux… il faut encore que les autres ne le soient pas….


Et dans mon inlassable recherche sur les paramètres du bonheur, je m’imaginais que le comble du bonheur pouvait se comparer à un morpion qui se serait retrouvé dans la toison de Tiger Woods… avant que sa légitime ne découvre son cocheur droit….





Bon! Trêve de pré-ambule.. passons à l’ambule!


Les Pousseux avons été et sommes des précurseurs dans le domaine des ligues de garage : conférences de presse, site Internet, chef cuisinier attitré, groupe folklorique, mascotte etc…… nous innovons encore cette année avec un programme de conférences offert par certains de nos athlètes qui, hors glace, ont développé des compétences transversales, des axes de cognition inclusifs qu’ils ont la générosité de vouloir nous transmettre.



Nous vous annonçons donc, en primeur, le contenu de ce programme de 3 conférences qui seront tenues au cours des mois du printemps : nous publierons plus tard les coordonnées précises des événements.






CONFÉRENCE 1 :


Conférencier : Dr Michel J. Rheault


Thème : la géopolitique






Reconnu mondialement, le Pr Rheault fera part de ses recherches sur les interactions des centres d’influence internationaux : il nous parlera du défi des changements climatiques et du trou dans la couche d’Ozone (Ozone n’étant pas le prénom de sa petite-fille)



Sur le plan régional, on sait que le Pr Rheault est originaire de Bécancour, qu’il opère son entreprise à Nicolet et qu’il fornique à Trois-Rivieres… : c’est pourquoi on le surnomme le spécialiste du triangle du centre.



Un événement à ne pas manquer, surtout que la période de question se tiendra au Scrabble en attendant l’ouverture de l’Industri-Elle.






CONFÉRENCE 2 :


Conférencier : Pr. Mario W. Blanchette.


Thème : Vaincre et jouir ou jouir et vaincre : telle est la question…

Le V de la victoire !






Le Pr W.Blanchette jouit d’une grande notoriété suite à ses recherches sur la psychologie de la victoire…Son premier ouvrage intitulé La jouissance de vaincre a connu un succès qui a fait sa fortune…Jules César s’était écrié (en latin à l’époque) :


VENI, VIDI, VICI


Traduction : Je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu.


Contrairement à Jules, le Prof Blanchette s’est écrié :


Je suis venu : j’ai vaincu.


Certains esprits salaces et/vaseux en ont conclu que le Prof Blanchette pouvait venir sans voir…. Ce qui est tout a fait hors propos. Selon le Prof, il faut savoir trouver des victoires même dans la défaite parfois…. L’humour est d’ailleurs présent dans la conférence du Prof Blanchette lorsqu’il raconte cette histoire à propos de la contraception orale : il avait demandé à une jeune fille de coucher avec lui et elle lui a dit non….






CONFÉRENCE 3 :


Il s’agira plutôt d’un débat impliquant 2 conférenciers…


Conférenciers : Prof Dany Bourque et Prof Louis Beaudet.


Thème : le verbal et le non verbal…







Le Prof Beaudet, doté d’un verbal abondant et crémeux, se fera le défenseur des vertus de la parole comme outil de compréhension et d’interaction, du rôle fondamental de la langue dans les relations humaines (…) et de l’importance de l’entraînement des cordes vocales.


Son épouse nous a confié qu’il parle durant son sommeil… On pourrait rétorquer a madame que son moineau parle aussi souvent durant le sommeil des autres…. si vous voyez ce qu’on veut dire…


Quant au Prof Bourque, il s’est fait connaître par sa publication :

 Le silence est ma langue maternelle.

Selon sa théorie, la parole ne devrait être utilisée que lorsque le silence ne peut exprimer mieux,


C'est-à-dire jamais!


Une demi-période de question suivra le débat.






Voilà! Une autre initiative EXCLUSIVE des Pousseux. Aucune ligue au pays ou ailleurs ne présente ce type d’activité complémentaire.


On sait déjà que les conférences se tiendront à guichets fermés, puisqu’il n’y aura pas de guichet.



Déjà, pour la saison 2010-2011, certains collègues ont fait connaître leur intention de présenter une causerie. Le chef Gervais (René) songe nous présenter quelques nouvelles recettes uniques et dédiées à son sport favori : notamment, sa bavette de veau et une nouvelle recette de raie au cu….rry.   Enfin, le commandant Yves J. Blanchette, auteur de J’avions même pas peur, compte nous entretenir de ses atterrissages. D’ailleurs le commandant Blanchette nous proposait cette énigme : comment atterrir dans un champ de blé d’inde sans briser un seul épi???? (Réponse à la fin).


Tout projet de conférence devra être soumis au comité des causeries pour acceptation.




En attendant, n’oubliez pas de réserver le 24 avril pour le Gala 2010 de votre ligue, à l’Auberge Godefroy, sous le thème :



EXCELLENCE ET TRADITION.





Votre éditorialiste,


JG Dubois





Réponse à l’énigme : atterrir en hiver…

jeudi 3 décembre 2009

Place aux commentaires !!



Afin d'éviter la confusion, c'est ici, à la fin de ce billet que vous pouvez entrer vos commentaires.

Pas de censure, pas limite, enwoye un après l'autre !!!!

Amusez vous et lâchez vous lousse !!!

DIVAGATIONS SUR UN THÈME ANATHÈME

Tiens! Votre éditorialiste préféré en a encore fumé du bon, direz-vous!!!
Je vous avais promis un édito sous le thème :

Le chialage : un signe de santé !






Le chiâlage peut se définir comme un ensemble de récriminations ou de plaintes plus ou moins justifiées, selon le dictionnaire québecois. Mais il faut savoir que, selon le Larousse, chiâler est synonyme de pleurer…


Des études réalisées au cours des dernieres années, dont plusieurs à l’Université du Minnesota et rapportées par le journal The Independent d’Angleterre démontrent que le fait de pleurer (ou chiâler) réduit le stress et contribue significativement à la bonne santé…


C’est pourquoi je suggère que, dans le but de toujours améliorer la qualité de vie de nos joueurs, nous aménagions une période de 5 minutes de chiâlage avant le début de chaque joute. On pourrait chiâler en équipe d’abord puis, le capitaine ferait un résumé de nos chialages et il y aurait une séance intensive avant la mise au jeu. Le Pousseux seraient ainsi des innovateurs, des précurseurs de la santé mentale et sportive.

Il pourrait y avoir également une petite séance de chiâlage dans chaque chambre après le match (ceci dans le but d’honorer la tradition, (si vous voyez ce que je veux dire). Un problème m’apparaît toutefois, le nombre de joueurs étant beaucoup plus élevé dans la chambre 1 que dans la 2… Mais nous avons déjà prouvé que le nombre d’interventions n’a que peu de rapports avec la quantité de chiâleux…. S’il advenait qu’il y ait inégalité flagrante, on pourrait confier à M. Lamothe de proposer des transferts de chambre….


Voilà! Je vous l’avais dit : le chiâlage est un signe de santé!


Parlant de chiâlage… J’ai une couple de montées de lait en dormance… J’ai écouté Tout le Monde en Parle ces deux dernières semaines. J’ai appris que

Gregory Charles


parle 5 langues, dont LE LATIN!!!!! Plus d’un million de québecois ont-ils gobé une telle sottise??? Le latin est une langue morte datant de l’empire romain qu’on a cependant étudiée dans les collèges classiques jusqu’aux années ’65… Or, M. Charles a appris une phrase en latin alors qu’il était au CEGEP. Donc M. Charles parle latin!!! Bonne nouvelle pour moi! Comme je sais dire Feliz Navidad et Una cerveza por favor, je parle espagnol. En ajoutant l’anglais et le joual, je parle donc 4 langues. Merci M. Charles!


Après cette brillante déclaration, voici que se présente la talentueuse

Cœur de Pirate.


Quel beau spécimen de jeunesse québecoise, quelle découverte artistique…. Et quel magnifique nom d’artiste Coeur de Pirate…. Pourquoi pas Œil de Patate ou Jambe de Bois??? Oignons ‘à Poche, tiens!!!!!! Et pour compléter ma montée de lait et mon chiâlage, dimanche dernier, la succulente
 Annie Villeneuve qui a donné un sens au mot Nounoune est venue nous parler du déchirant départ de Guillaume Latendresse pour le Wild de Minnesota. Pour ma part, ce qui m’a davantage impressionné est le fait que le Guillaume, qui semble être en ménage depuis un certain temps avec la brillante Annie, a un fils de 6 mois… fruit d’une autre union…. Je pense que je me fais vieux et gâteux… mais y a des affaires qui me dépassent légèrement….


Pas vous???







Dans un tout autre ordre d’idées, on commence à préparer le super Gala du 20e des Pousseux… Si vous avez des idées et des suggestions, faut pas vous gêner pour les exprimer… On est une organisation démocratique et toutes les opinions sont entendues et respectées.


Bientôt Nowell, avec son tapis blanc, ses rois mages, ses décorations, ses vœux, ses retrouvailles et ses cadeaux. J’allais oublier ses parties de bureau et ses photocopieurs. Quand votre beau-frère préféré vous parlera de son nouveau char et de son nouvel appareil qui envoie des textos en vous rotant sur l’épaule, vous penserez au petit Jésus de la crèche…


Et surtout, laissez-vous aller sur le chiâlage : car c’est une source de santé. Parlant de santé, je vous la souhaite pour toute l’année 2010 et les suivantes.




Votre éditorialiste,


JG

mercredi 11 novembre 2009

PROPOS SUR LE BONHEUR…



Je vous entends réagir devant ce titre….
Notre éditorialiste préféré est entré dans une secte… ou ben quoi…
Il n’a pourtant pas été invité sur le bateau de Tony d’Accurso et n’a pas d’accointances connues avec le Dalaï Lama…


Le thème de cet éditorial me vient de nul autre que notre répartiteur officiel, Monsieur Marion Lamothe, et je cite :



"LES BLANCS AUSSI ONT DROIT AU BONHEUR"

Admirable sentence, venant d’un homme tout aussi admirable… mais… qu’est-ce au juste que le bonheur???  Hein???


Je le vois sous deux angles : un angle passif, c'est-à-dire un état de félicité, de bien-être, de satisfaction un peu béate. Mais aussi et surtout, une dimension active : le bonheur, c’est une attitude et une aptitude. Oui, mes amis, je vous surprendrai en disant même que le bonheur, c’est une décision….


Donc plutôt qu’un état général de béatitude, le bonheur constitue une série de décisions individuelles (pas nécessairement en continu) de satisfaction…






Ainsi, Monsieur Lamothe s’inscrit dans un grand débat de philosophie contemporaine en statuant que :


1) le bonheur est un droit (les Blancs ont droit au bonheur)


2) le rôle des leaders est d’établir des conditions fondamentales telles que les individus puissent accéder à des décisions de bonheur.


Si on pousse plus loin la réflexion de Monsieur Lamothe, au niveau de notre ligue, la victoire ne serait pas un objectif en soi… celle-ci n’est qu’un accessoire à d’autres états d’âme beaucoup plus fondamentaux, ce que ne partagent pas nécessairement tous les philosophes du bonheur (notamment le professeur Mario B.)


Le bonheur, pour nous des Pousseux, serait donc cette aptitude à jouir du mercredi soir comme d’un moment de détente, de gratification, de féconde camaraderie, de participation active au bonheur des autres. (Ainsi, scorer dans son propre filet devient créateur de bonheur, de même que faire une passe sur la palette d’un adversaire…), d’affinités commerciales (Ainsi, vendre un char ou un tracteur entre 2 périodes constitue un geste de bonheur).


En ce sens, un observateur non initié, comme nous, aux mécanismes complexes du bonheur, penserait que Monsieur Lamothe a réussi son pari lorsque les Blancs ont planté les Rouges 11 à 3…. FAUX, rien de plus faux. Ce soir mémorable (du 11 à 3), le bonheur (le vrai bonheur) se trouvait dans les satisfactions personnelles des gagnants…et vous surprendrai-je encore en supputant que l’indice de bonheur des Rouges était tout aussi grand, ayant permis à leurs amis Blancs ce moment de valorisation personnelle si peu fréquent…..


Retenons ceci mes bons amis : une fois la victoire ou la défaite passée, il reste l’amitié et le bonheur de nos retrouvailles du mercredi. Et je terminerai en pensant à notre confrère ti-Buck selon qui on peut avoir du bonheur, mais ce n’est pas obligatoire d’en parler…..






JGD, éditorialiste.

lundi 26 octobre 2009

Ancien éditorial LES RICHES

En revisitant mon disque dur, voici que je viens de retrouver un éditorial, écrit il y a quelques années, qui restera à jamais célèbre parmis les pousseux de pucks.  Et j'ai nommé celui titré :  LES RICHES.


J'ai cru bon le partager, dans son intégralité, avec ceux, plus jeunes, qui n'ont pas eu la chance de lire cet article nous prouvant hors de tout doute la richesse de notre célèbre cerbère !!  Bonne lecture !!





LES RICHES…




Tout d’abord quelques mots pour mentionner que malgré quelques absences au cours des dernières semaines, je me sens un peu seulabre sur la plume… Les collaborateurs à notre site se font très silencieux et je sens la tâche fort lourde pour un talent aussi limité que le mien… Alors c’est mon dernier appel à l’aide…


Vous êtes déjà au courant de mon intérêt pour la recherche socio psychologique et quelques hypothèses que j,ai voulu vérifier dans cette micro-société que forment les Pousseux. Ma dernière recherche m’a amené à distinguer 2 profils-type chez mes compagnons de jeu : les clitoridiens et les spermatozoidiens,

les premiers étant des fonceurs, des performers animés par le résultat… et les seconds étant davantage des jouissifs, axés sur les relations humaines, genre go-go boys de la pensarde…


Mes observations m’ont amené au cours des derniers mois à observer un autre trait caractérologique distinctif chez mes camarades du mercredi :


Les pauvres et les riches….

La première préoccupation de toute recherche sérieuse est de bien définir les paramètres.



QU’EST-CE QU’UN RICHE???

Vous me répondrez haut et fort : quelqu’un qui possède beaucoup de biens. Ah oui? Et quel sens donnez-vous aux mots ‘’posséder’’ et ‘’biens’’??? Mettons qu’un homme possèderait une grosse flotte d’autobus : est-ce que ça en fait un riche???? Mettons qu’un autre se vante de posséder le plus gros inventaire de chars neufs et usagés à 10 minutes de Trois-Rivières (!) : est-ce une raison de la classer comme riche??? Qu’un autre possède une grosse shoppe dans le Parc de Bécancour et qu’il porte des vêtements griffés :



Est-ce un riche pour autant??? Qu’un autre encore soit le plus important vendeur de tracteurs de la région avec des points de vente dans 4 villes du Québec : ça le rend-il riche????

A TOUTES CES QUESTIONS, LA RÉPONSE EST : NAAAAOOOOOOOONNNNNNNNNNNNNNNNN.



POURRRRQUOI?????



Premio : ils ne ‘’possèdent’’ pas nécessairement les biens : c’est souvent leur compagnie (donc pas eux) qui sont les possesseurs.

Deuxio : les biens possédés sont souvent grevés de lourdes dettes.

Troisio : l’évaluation des dits biens peut laisser place à beaucoup d’interprétations (valeur donc très subjective).

Les vrais riches, ce sont les fonctionnaires, haut-cadres d’entreprises, professionnels et syndiqués QUI, EUX, POSSÈDENT D’ÉNORMES FONDS DE PENSION LEUR GARANTISSANT UN REVENU SANS RISQUE, LEUR VIE DURANT. Voilà : la vérité est sortie.


Prenons par exemple un directeur d’école ou un professeur : après une trentaine de petites années de 10 mois (280 jours), il a accumulé un fonds de pension dont la valeur actualisée atteindra entre 600 et 800,000$. Et vlan. Et c’est sans compter les primes de séparation…. Même chose pour un cadre d’une grande entreprise manufacturière.


Le pauvre petit médecin, le pauvre petit entrepreneur, le pauvre chef d’entreprise, usé par le risque, le stress, les heures interminables est condamné à une bien triste retraite, en comparaison des précités.



Une fois définis les critères de la richesse (et donc de la pauvreté), je veux poser une question très lourde :



L’indice de richesse (et/ou de pauvreté) a-t-il un impact sur le comportement du joueur de hockey????

Et je suppose que certains malins m’ont vu venir en pensant à l’idée de mener une recherche croisée, dans laquelle on mettrait en interrelation le caractère clitoridien ou spermatozoidien du joueur avec son indice de richesse….



Une révolution de la science du comportement, mes bons amis.


Maslow et Freud déshabillés, croupissant sur le paillasson poussiéreux de la honte, du mépris de l’intellect.


Je vous reviens bientôt avec d’autres éléments croustillants…



Votre éditorialiste-chercheur. JGD