lundi 26 octobre 2009

Ancien éditorial LES RICHES

En revisitant mon disque dur, voici que je viens de retrouver un éditorial, écrit il y a quelques années, qui restera à jamais célèbre parmis les pousseux de pucks.  Et j'ai nommé celui titré :  LES RICHES.


J'ai cru bon le partager, dans son intégralité, avec ceux, plus jeunes, qui n'ont pas eu la chance de lire cet article nous prouvant hors de tout doute la richesse de notre célèbre cerbère !!  Bonne lecture !!





LES RICHES…




Tout d’abord quelques mots pour mentionner que malgré quelques absences au cours des dernières semaines, je me sens un peu seulabre sur la plume… Les collaborateurs à notre site se font très silencieux et je sens la tâche fort lourde pour un talent aussi limité que le mien… Alors c’est mon dernier appel à l’aide…


Vous êtes déjà au courant de mon intérêt pour la recherche socio psychologique et quelques hypothèses que j,ai voulu vérifier dans cette micro-société que forment les Pousseux. Ma dernière recherche m’a amené à distinguer 2 profils-type chez mes compagnons de jeu : les clitoridiens et les spermatozoidiens,

les premiers étant des fonceurs, des performers animés par le résultat… et les seconds étant davantage des jouissifs, axés sur les relations humaines, genre go-go boys de la pensarde…


Mes observations m’ont amené au cours des derniers mois à observer un autre trait caractérologique distinctif chez mes camarades du mercredi :


Les pauvres et les riches….

La première préoccupation de toute recherche sérieuse est de bien définir les paramètres.



QU’EST-CE QU’UN RICHE???

Vous me répondrez haut et fort : quelqu’un qui possède beaucoup de biens. Ah oui? Et quel sens donnez-vous aux mots ‘’posséder’’ et ‘’biens’’??? Mettons qu’un homme possèderait une grosse flotte d’autobus : est-ce que ça en fait un riche???? Mettons qu’un autre se vante de posséder le plus gros inventaire de chars neufs et usagés à 10 minutes de Trois-Rivières (!) : est-ce une raison de la classer comme riche??? Qu’un autre possède une grosse shoppe dans le Parc de Bécancour et qu’il porte des vêtements griffés :



Est-ce un riche pour autant??? Qu’un autre encore soit le plus important vendeur de tracteurs de la région avec des points de vente dans 4 villes du Québec : ça le rend-il riche????

A TOUTES CES QUESTIONS, LA RÉPONSE EST : NAAAAOOOOOOOONNNNNNNNNNNNNNNNN.



POURRRRQUOI?????



Premio : ils ne ‘’possèdent’’ pas nécessairement les biens : c’est souvent leur compagnie (donc pas eux) qui sont les possesseurs.

Deuxio : les biens possédés sont souvent grevés de lourdes dettes.

Troisio : l’évaluation des dits biens peut laisser place à beaucoup d’interprétations (valeur donc très subjective).

Les vrais riches, ce sont les fonctionnaires, haut-cadres d’entreprises, professionnels et syndiqués QUI, EUX, POSSÈDENT D’ÉNORMES FONDS DE PENSION LEUR GARANTISSANT UN REVENU SANS RISQUE, LEUR VIE DURANT. Voilà : la vérité est sortie.


Prenons par exemple un directeur d’école ou un professeur : après une trentaine de petites années de 10 mois (280 jours), il a accumulé un fonds de pension dont la valeur actualisée atteindra entre 600 et 800,000$. Et vlan. Et c’est sans compter les primes de séparation…. Même chose pour un cadre d’une grande entreprise manufacturière.


Le pauvre petit médecin, le pauvre petit entrepreneur, le pauvre chef d’entreprise, usé par le risque, le stress, les heures interminables est condamné à une bien triste retraite, en comparaison des précités.



Une fois définis les critères de la richesse (et donc de la pauvreté), je veux poser une question très lourde :



L’indice de richesse (et/ou de pauvreté) a-t-il un impact sur le comportement du joueur de hockey????

Et je suppose que certains malins m’ont vu venir en pensant à l’idée de mener une recherche croisée, dans laquelle on mettrait en interrelation le caractère clitoridien ou spermatozoidien du joueur avec son indice de richesse….



Une révolution de la science du comportement, mes bons amis.


Maslow et Freud déshabillés, croupissant sur le paillasson poussiéreux de la honte, du mépris de l’intellect.


Je vous reviens bientôt avec d’autres éléments croustillants…



Votre éditorialiste-chercheur. JGD

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